mercredi 24 avril 2013

Info Gendarmerie: Saisie d'une importante quantité de carburants de contrebande à Targuist


Les éléments de la Gendarmerie Royale de Targuist (Province d'Al Hoceima) ont procédé, vendredi dernier dans la localité de Rouadi, à la saisie d'une tonne et 900 litres de carburants de contrebande.

Le fournisseur ainsi que le transporteur qui a tenté de corrompre les éléments de la patrouille ont été arrêtés.

Les deux mis en cause ont été présentés à la justice alors qu'un de leur complice, identifié, est activement recherché.(MAP)
Source: www.map.ma

lundi 22 avril 2013

Action de la Gendarmerie Royale en matière de gestion des risques naturels

La gestion des risques naturels est une opération complexe qui nécessite une vision globale, implique une action multisectorielle et appelle surtout la contribution de plusieurs acteurs.
La Gendarmerie Royale, par son caractère de force publique et son déploiement sur l’ensemble du territoire national, fait partie des organes d’exécution, chargés d’assurer l’application de la politique tracée dans ce domaine ; chacun de ces départements intervient dans le cadre des missions qui lui sont dévolues.
A ce titre, les actions entreprises par la Gendarmerie Royale dans la gestion des risques naturels ne sont qu’une forme particulière de sa contribution à l’exercice de la police
administrative.

En appliquant les mesures préventives édictées par les autorités administratives, la gendarmerie royale participe à l’action préventive menée en matière de gestion des risques naturels.
Cependant, ces mesures ne peuvent permettre d’éviter complètement l’avènement de la catastrophe naturelle.
Aussi, une fois l’événement calamiteux survenu, la gendarmerie royale doit répondre à trois missions principales :

Mission d’alerte et de renseignement
Devant l’état de crise, imposant d’agir dans les temps les plus courts possibles, la gendarmerie royale doit avant tout avertir les autorités administratives, judiciaires et militaires et alerter les organismes de sécurité. La diffusion de cette alerte revêt une grande importance dans la mesure où elle va déclencher l’arrivée des moyens appropriés et la mise en oeuvre des plans de secours.
En outre, cette institution participe à l’information des populations soumises à la crise qui ont un besoin impérieux d’informations et de consignes. Celles ci devront permettre à chacun de se prendre en charge, au mieux, dans le cadre de l’organisation générale.

Mission de maintien de l’ordre
Quelle que soit la catastrophe naturelle, la gendarmerie royale veille au maintien de l’ordre dans la zone sinistrée par la mise en place de deux services :
• Un service de régulation de la circulation qui va, d’un coté, permettre la liberté de mouvement des équipes de secours et de sauvetage et l’orientation des survivants indemnes vers les centres d’accueil.
De l’autre coté, il va guider et faciliter l’acheminement des aides humanitaires.
• Un service de protection du polygone de sécurité afin d’interdire aux curieux, pouvant gêner les secours, l’accès au lieu du sinistre et prévenir les vols et les troubles à l’ordre public.

Mission de secours et de protection
Se trouvant parmi les premiers sur les lieux sinistrés, le personnel de la Gendarmerie Royale doit secourir les blessés et les personnes en péril et veiller à la protection de leurs biens.
• Le secours aux blessés : les éléments de la gendarmerie royale doivent donner les premiers secours en attendant l’arrivée des spécialistes, veiller au transport des blessés graves vers les établissements hospitaliers et renseigner efficacement les organismes de secours sur les endroits où se trouvent des personnes blessées.
• Le secours aux personnes en péril : cette mission comprend essentiellement la recherche des personnes en péril et leur évacuation vers des zones sécurisées dans les meilleurs délais, en mettant à contribution les équipes cynophiles et les moyens aériens.
• La protection : la Gendarmerie Royale doit mettre en place un dispositif lui permettant de lutter contre le vol, le pillage ou le détournement dans la zone sinistrée, les  centres d’accueil, les camps d’hébergement et les dépôts des aides humanitaires.
En plus de l’accomplissement de ces missions traditionnelles, cette institution a été également omniprésente sur de nombreux fronts :
• Partie prenante dans le plan général d’organisation des secours ( plan ORSEC). Ce document administratif, mis à la disposition du gouverneur, détermine la ligne de conduite à tenir dans l’organisation des secours aux populations en cas de catastrophe et la mission des six services qui en constituent l’ossature.
• Acteur dans des plans spécifiques, dénommés "plans annexes ", qui sont destinés à faire face à un seul risque naturel, présentant une dominante spécifique ou d’une nature particulière : plan de secours en cas d’inondation (SINON), plan de secours en cas de tremblement de terre (SEISME).
• Contribution à l’élaboration de la réglementation relative à la gestion des risques naturels, en particulier les divers plans nationaux de secours.
• Participation avec les organes concernés à des manoeuvres combinées et à des simulations sur le terrain (opération SIMULEX 2000).
Consciente de l’importance de son rôle dans la chaîne de gestion des risques naturels, la Gendarmerie Royale a investi davantage dans la formation de son personnel et l’acquisition de moyens appropriés (moyens de transport et de liaison, réseaux de liaison fixes et mobiles, moyens aériens, matériel nautique), lui permettant de faire face, d’une manière efficiente à toutes les calamités naturelles quelle que soit leur nature.
Par ailleurs, appelée à intervenir dès les premiers moments de la crise, la Gendarmerie Royale a élaboré une méthodologie de travail uniforme sur tout le territoire du Royaume et assimilée par l’ensemble de son personnel. Il s’agit du plan d’action de la Gendarmerie Royale (PAGR), établi au niveau de chaque région et qui constitue un ensemble de règles et de mécanismes à déclencher pour obtenir une action coordonnée et efficace à tous les échelons de la hiérarchie. Conçu sous forme de dossier, ce plan fixe à l’avance l’ordre chronologique des autorités à prévenir, les mesures à prendre et le schéma directeur du dispositif de sécurité et de maintien de l’ordre à mettre en place.
Cette organisation, conjuguée aux moyens humains et matériels adéquats, ont permis à cette institution, chaque fois que notre pays est frappé par un désastre naturel, de s’acquitter efficacement des tâches qui lui sont confiées. Ce fut le cas lors du séisme d’Al Hoceima du 24 février 2004 où l’action de la Gendarmerie Royale a été jugée, par les observateurs de tout bord, comme étant satisfaisante.
En effet, suite à ce désastre naturel, la gendarmerie royale a mené, parmi tant d’autres, les missions suivantes :
• Secours aux sinistrés :
Les éléments de la gendarmerie royale, aidés par leurs équipes cynophiles, ont contribué aux premières opérations de sauvetage des sinistrés et de  sécurisation des biens. Dans le cadre de cette action, les moyens aériens de cette institution ont effectué 65 missions de recherche et 8 opérations d’évacuation sanitaire.
Les équipes héliportées ont soigné 40 personnes.
• Aide à la population :
Les moyens héliportés de la gendarmerie royale ont participé efficacement à la distribution des aides humanitaires, notamment dans les zones difficilement accessibles par voie routière. Ainsi, 256 points ont été ravitaillés et 243,54 tonnes de vivres, 982 tentes, 9194 couvertures et 764 matelas ont été distribués.
• Sécurité :
Le personnel de la gendarmerie royale a assuré dans sa circonscription les opérations suivantes :
- Sécurisation des points de distribution des aides humanitaires ;
- Surveillance des dépôts et des bivouacs des populations sinistrées ;
- Escorte des moyens de transport des aides humanitaires (près de 200 missions d’escorte) ;
- Maintien de l’ordre dans les zones ayant connu des manifestations ou des mouvements de protestation.

jeudi 4 avril 2013

La Gendarmerie Royale et l’environnement

Au vu des problèmes que connaît l’environnement au Maroc, force est de constater que la recherche des solutions adéquates n’est pas une mince affaire et que cela nécessite le concours de l’ensemble des composantes de l’Etat. La Gendarmerie  Royale figure en bonne place parmi les organismes intervenant dans la protection du milieu naturel et en fait l’une de ses prérogatives essentielles.
La Gendarmerie Royale, dont les unités de base sont largement implantées sur le territoire national, est à même de cerner la dimension sécuritaire de l’environnement dans sa globalité. Elle a ainsi pu, dans une démarche visionnaire, dessiner avec un recul appréciable sa propre stratégie en matière de défense du milieu ambiant. Celle-ci est principalement basée sur la  formation de son personnel, la mise en place des structures légales et techniques de gestion, ainsi que des outils idoines, susceptibles d’aider à la préservation de notre milieu naturel.

Une formation adaptée

Le personnel de l’Arme acquiert à différents niveaux une formation multiforme générale, juridique, technique et professionnelle.
S’agissant de la formation en matière d’environnement, celle-ci est généralisée dans les écoles de la Gendarmerie Royale. Elle concerne aussi bien les officiers et les sousofficiers que le personnel civil exerçant au sein des laboratoires de l’Arme. Au niveau des connaissances générales, elle concerne la perception des diverses nocivités :
atmosphérique, liquide, solide, radioactive et biologique, ainsi que leurs implications sur la santé de l’homme, la faune et la  flore.
Au niveau légal, elle s’intéresse à l’étude du cadre institutionnel, englobant les divers organismes impliqués dans la  protection de l’environnement. Ce volet concerne également le cadre juridique et réglementaire de l’exercice des diverses polices de l’environnement, tels la pêche, la chasse, le transport des substances nuisibles, ou encore les nuisances  sonores. La police judiciaire quant à elle - exercée en tant qu’ultime recours dans la défense de la nature - est également  présente dans la formation.
Au niveau de l’enseignement technique, le Service de Police Administrative et Judiciaire (SPAJ) de la Gendarmerie Royale  assure une formation spécifique au personnel sous-officier. Cette instruction concerne l’échantillonnage, le prélèvement, la conservation et l’analyse, sur le terrain, de certains paramètres physico-chimiques. Ceci afin d’enseigner aux stagiaires à intervenir, in situ, en cas de catastrophes et à procéder à quelques actes d’urgence.
L’enseignement dispensé insiste particulièrement sur le volet préventif, basé sur la surveillance quotidienne de tout l’espace  national, par les moyens terrestres, aériens ou mari-times de l’Arme. Il englobe également les techniques d’investigations et d’acheminement des informations.
Ceci dans le but de sensibiliser les chefs hiérarchiques et les départements concernés aux problèmes écologiques présentant un intérêt particulier. Enfin, l’instruction insiste aussi sur les modalités et les situations de déclenchement de l’alerte, à divers niveaux, lorsque l’ordre écologique risque d’être troublé ou l’a été.
Au niveau opérationnel, les officiers acquièrent le savoir-faire susceptible de les aider dans la gestion des situations liées  aux calamités publiques. Ils reçoivent, parallèlement à cela - par le biais de conférences et de tables rondes - les témoignages des commandants d’unités ayant eu à affronter de grandes catastrophes, tels les inondations de l’été 1995 à l’Oukaïmeden ou l’incendie ayant partiellement ravagé la SAMIR, à Mohammedia, en novembre 2002, pour ne citer que ces deux exemples.
Les officiers stagiaires effectuent aussi des visites au sein des entités spécialisées dans la lutte contre les catastrophes et assistent à des exercices.
Si la Gendarmerie Royale consent, comme nous venons de le constater, de gros efforts dans le domaine de la formation,  celui de la mise en place des structures internes de gestion et de commandement ainsi que des moyens adéquats n’est pas en reste.

Des structures novatrices

La Gendarmerie Royale peut se prévaloir d’être la première force de sécurité dans le pays à avoir mis en place une structure hiérarchique adaptée, chargée de coordonner et de gérer les problèmes liés à l’environnement, ainsi que des unités spécialisées dans ce domaine.

Le service de l’Environnement

En effet, le Commandement de la Gendarmerie Royale a mis sur pied, dès 1999, le Service de l’Environnement, au niveau de l’Etat-Major Commandement à Rabat. Ce service central a pour mission de coordonner et d’initier l’action des unités de l’Arme dans le domaine de la conservation de notre patrimoine environnemental. Il a également pour rôle d’entretenir des relations de coopération avec les différents organismes engagés dans la lutte pour la protection du milieu naturel.

Les Brigades d’Environnement

Dans le même cadre, des Brigades d’Environnement ont été mises sur pied au niveau des compagnies situées aux  chefs-lieux des régions.
Ces unités consacrent toutes leurs activités à la prévention et à la lutte contre toutes sortes d’atteintes qui affectent l’équilibre écologique, en collaboration avec les autres unités territoriales. Les B.E. sont équipées de véhicules tous-terrains, de matériel de protection contre les contaminations N.B.C, d’outillage de mesures des émanations gazeuses ainsi que de mallettes de prélèvement et d'analyse.

Les Laboratoires d’Analyses

La Gendarmerie Royale dispose également de deux entités scientifiques de pointe : le Laboratoire de Recherches et  d’Analyses Médicales (LRAM) et le Laboratoire de Recherches et d’Analyses Techniques et Scientifiques (LARATES). Ces deux entités reçoivent les échan-tillons solides, liquides ou gazeux aux fins d’expertise. Les diverses analyses sont réalisées  par un personnel qualifié, composé de docteurs et d'ingénieurs dans les domaines de la chimie, de la physique et de la biologie.

Ce personnel apporte aussi son concours sur le terrain aux unités territoriales et aux brigades d’environnement en cas de difficultés.

L’Escadron Monté

La Gendarmerie Royale a crée un escadron monté équestre. Cette unité est chargée de la surveillance et de la prospection, essentiellement au niveau des forêts et des plages, pour prévenir toute atteinte à l’environnement tels les incendies de forêts et les pollutions littorales.
L’optimisation des modes et des moyens d’action de la Gendarmerie Royale risquent de laisser supposer qu’il s’agit là d’une prise de conscience récente dans le domaine de la protection de l’environnement.
Bien au contraire, de nombreuses actions, souvent de grande envergure, visant à protéger le milieu naturel ont été  concrétisées sur le terrain et ce,depuis déjà fort longtemps.

Des actions concrètes sur le terrain

Aucun organisme de l’Etat, quelles que puissent être ses potentialités, ne peut prétendre à lui seul défendre l’environnement. Aussi, conscient de la nécessité de la confluence des efforts, le Commandement de la Gendarmerie Royale apporte, chaque fois que le besoin s’en fait sentir, son concours à ses différents partenaires.
Les domaines de collaboration portent, entre autres, sur la protection des végétaux, l’assistance au service météorologique et la surveillance du littoral national. Pour ce faire, outre les moyens humains mis en oeuvre, une panoplie de moyens  terrestres, aériens et maritimes sont déployés au service de la nature.

Participation à la lutte contre les incendies

Parmi les graves dangers qui menacent la nature, particulièrement la flore, les incendies de forêts restent un domaine  préoccupant. Dans ce cadre, la Gendarmerie Royale, de concert avec les différents organismes, ne cesse de déployer tous les efforts, en amont comme en aval, pour prévenir les sinistres et atténuer éventuellement leur impact sur l’environnement. Ainsi, chaque année, la Gendarmerie Royale intervient avec des moyens humains et matériels considérables, en particulier aériens, dans des zones inaccessibles, pour circonscrire des incendies d’origine souvent accidentelle mais parfois criminelle.

Participation à la lutte contre les ravageurs et insectes

Dans ce même domaine, la Gendarmerie Royale a participé activement à la stratégie élaborée à l’échelon national pour faire face aux invasions successives des criquets pèlerins ayant touché, entre 1987- 1989, les Provinces du Sud du Royaume. D’énormes moyens ont été engagés dans cette véritable guerre anti-acridienne. Celle-ci a nécessité l’utilisation d’une  cinquantaine d’aéronefs des Forces Royales Air et de la Gendarmerie Royale englobant hélicoptères, petits avions et gros porteurs tels que le D6 et le C130. La campagne a totalisé des milliers d’heures de vol pour la prospection et le traitement et  a permis de limiter la progression des criquets avant de les éradiquer.

Collaboration à la protection des ressources halieutiques

Au niveau de la protection de nos côtes, la gendarmerie assure, en collaboration avec la Marine Royale, des missions quotidiennes de surveillance. Celle-ci vise la préservation de nos ressources halieutiques en faisant respecter les périodes de repos biologique. Elle vise également la localisation d’éventuels bateaux pollueurs ou en infraction, ainsi que les nappes de pétrole pouvant présenter un danger écologique. Cette vigilance est assurée, côté Gendarmerie, conjointement par le  Groupement des Escadrons Aériens, les Compagnies Maritimes de l’arme et les brigades de l’environnement. A titre d’exemple, la Gendarmerie Royale a participé activement à la mise en place de barrages flottants lors de l’échouage du  pétrolier Kharg V en 1989 au large d’El Jadida.

Protection contre les substances N.B.C.

Dans un tout autre domaine, la Gendarmerie Royale a traité plusieurs affaires de transport ou de manipulation de sources radioactives.
Elle a aussi procédé à des mesures et à l'expertise de conteneurs ou d’objets suspects. Son champ d’activité en matière de radioactivité s’étend également au contrôle de la qualité agroalimentaire ainsi qu’à celle des eaux. Par ailleurs, la  Gendarmerie Royale est membre de la Commission Permanente de Suivi des Affaires nucléaires, dont la constitution a été annoncée en mai 2000. Cette commission, placée sous l’autorité directe du Premier Ministre, est composée d’experts,  d’universitaires et de représentants des départements concernés.
En somme, la donne environnementale est sans conteste une préoccupation majeure pour la Gendarmerie Royale.
De ce fait, elle a pu, non sans un recul appréciable, faire évoluer ses ressources humaines et mettre en place les moyens matériels et les structures adéquates pour faire face aux menaces actuelles et futures qui pèsent sur notre environnement.
Source: (La Revue de la Gendarmerie Royale N° 2 Juillet 2003)

mercredi 3 avril 2013

Les gendarmes sur tous les fronts : Lutte contre la drogue, Lutte contre la contrebande..

Les anti-stups resserrent l’étau sur les trafiquants

Les opérations des anti-stups et les barrages de contrôle, disposés partout dans le Royaume, ont resserré l’étau sur les trafiquants de drogue. Les temps sont durs pour les dealers. Quelque 3.66 tonnes de résine de cannabis ont ainsi été saisies mardi sur la route nationale n°2 au niveau de la commune rurale de Melloussa (province de Fahs-Anjra).
La drogue était cachée dans deux fourgonnettes portant de fausses plaques d'immatriculation. Les trafiquants ont tenté de forcer un barrage de contrôle de la Gendarmerie Royale relevant du Commandement régional de Tanger. Les investigations se poursuivent et les principaux commanditaires sont activement recherchés. Les passagers des véhicules ainsi que les complices qui les suivaient ont réussi à prendre la fuite.
Il y a quelques jours, des éléments de la Brigade antistupéfiants de Mohammedia avaient démantelé un réseau de plusieurs trafiquants de drogue et autres psychotropes. Cette série d'arrestations avait commencé dans un café fréquenté par des consommateurs de cannabis. Une rafle qui avait permis d’identifier deux jeunes dealers. Ces petits revendeurs avaient alors mis la police sur la piste de leurs fournisseurs. Piégés par les anti-stups, ces malfrats avaient été arrêtés en flagrant délit. L’enquête s’est poursuivi jusqu’à l’interpellation du principal fournisseur, en compagnie de deux complices originaires de Ouazzane.
Une opération coup de poing contre le trafic de drogue qui a permis la saisie de 25 kilogrammes de cannabis et de tabac en feuille, une demi-plaquette de Chira  (50 grammes), de la Chira en poudre ainsi que des outils électriques utilisés dans la confection et l'emballage des plaquettes de Chira. Et ce, en sus des quantités de drogue et de psychotropes saisis chez les autres intermédiaires tombés dans le filet de la police.
La semaine dernière encore, une quantité de 850 kg de Chira a été saisie par les éléments de la Gendarmerie royale dans la province de Guercif. La drogue, sous forme de plaquettes, a été découverte dans un véhicule tout terrain impliqué dans un accident survenu sur l'autoroute au niveau de la commune rurale Houara Oulad Rahhou (province de Guercif).  Une enquête a été ouverte pour identifier les trafiquants présumés, qui ont pris la fuite.
Toutes ces opérations entrent dans le cadre de la vision globale du Maroc visant à lutter contre la drogue. Le rapport 2012 de l'Organe international de contrôle de stupéfiants (OICS) avait déjà mis en relief la stratégie suivie par le Royaume en la matière. La lutte contre les réseaux internationaux de trafiquants de drogues est au cœur de la stratégie nationale antidrogue du Maroc, relevait ce rapport qui couvre l'ensemble des pays du monde. L'OICS note que pour éviter que le trafic international de drogues ne transite par le territoire national, le gouvernement marocain a pris un certain nombre de mesures. Il s'agit du renforcement des capacités opérationnelles de divers services de sécurité, la mise en place d'une politique de contrôle aux frontières et le long des côtes, l'organisation de programmes de formation continue à l'intention des agents des services de détection et de répression, l'utilisation de nouvelles technologies de détection dans les ports et les aéroports.

Les cigarettes dans la ligne de mire

Des centaines de millions de paquets de cigarettes sont saisies, chaque année, grâce aux campagnes régulières de la police judiciaire et la Gendarmerie royale.
Le Maroc renforce ses interventions menées dans le cadre de la lutte contre la drogue, le crime et la contrebande, en particulier la contrebande des cigarettes. D’ailleurs, une commission nationale a été créée en 2012 particulièrement à cet effet et par la suite une commission technique a été mise en place en vue d’assurer la mise en œuvre et le suivi des actions prévues par le plan d’action de ladite commission nationale.
Du coup, les interventions de la police et de la gendarmerie se multiplient à travers le Royaume et les prises se révèlent en général fructueuses. C’était d’ailleurs le cas récemment à Oujda où les services de la préfecture de police ont annoncé dernièrement avoir arrêté durant les deux premiers mois de l’année 2013 pas moins de 4 560 personnes soupçonnées d’être impliquées dans différents délits et crimes. Ces interventions avaient abouti à la saisie de plus de 235 kg de chira, 24 kg de kif, 77 g de cocaïne, 56 g d’héroïne, 1 150 comprimés psychotropes, mais aussi plus de 4 000 paquets de cigarettes de contrebande. Et ce n’est pas la première fois que la police d’Oujda saisit des marchandises de contrebande. Les unités de la Gendarmerie royale ont saisi en 2012 plus de 120 000 paquets de cigarettes de contrebande et arrêté plusieurs personnes impliquées dans ce trafic.
Par ailleurs, la région de l’Oriental n’est pas la seule investie dans la lutte contre la contrebande des cigarettes. Récemment à Mohammedia, les éléments de la police judiciaire ont annoncé avoir arrêté un vendeur notoire de cigarettes de contrebande ainsi que son complice, un buraliste qui se chargeait d’écouler la marchandise. L’arrestation a permis de saisir plus de 1 220 cartouches de cigarettes de différentes marques ainsi qu’une somme d’argent de plus de 44 000 DH. Aussi durant l’année écoulée, plus de 1 500 cartouches de cigarettes de contrebande de différentes marques ont été saisies par la police judiciaire de Casablanca. Cette dernière a également confisqué, au domicile du prévenu et au bureau de tabac de son «collaborateur», des plaquettes de chira, des timbres de douanes que les mis en cause recollaient sur les paquets de cigarettes pour masquer leur origine étrangère ainsi que des chèques tirés au nom de personnes qui se fournissaient chez eux.
En outre, il convient de rappeler que la Commission nationale de lutte contre la contrebande des cigarettes a mis l’accent, lors de sa dernière réunion annuelle, sur certains axes de son plan d’action, notamment le renforcement de la lutte contre ce fléau à travers une meilleure coordination des différents intervenants, l’instauration d’un système d’échange d’informations et de renseignements. Il s’agissait également du renforcement des contrôles ciblés au niveau des régions du Sud et de l’Oriental, tout en faisant preuve de vigilance s’agissant du trafic aux frontières et particulièrement au niveau des ports, ajoute la même source.
Pour rappel, selon les chiffres officiels le Maroc compterait près de 15 millions de fumeurs et qu’une cigarette sur dix consommée par les Marocains provient de la contrebande, sachant qu’un Marocain consomme en moyenne 411 cigarettes par an. Ce trafic ferait perdre au pays près de 3 MMDH.




source : https://sites.google.com/site/gendarmerieroyale1/les-gendarmes-sur-tous-les-fronts-lutte-contre-la-drogue-lutte-contre-la-contrebande

mardi 2 avril 2013

Info Gendarmerie: Saisie de 3,6 tonnes de chira aux environs de Tanger

 

 
Les éléments de la Gendarmerie Royale relevant du Commandement régional de Tanger ont saisi, mardi, une quantité de 3,66 tonnes de chira (résine de cannabis) sur la route nationale n 2 au niveau de la commune rurale de Melloussa (province de Fahs-Anjra).

Selon une source de la Gendarmerie Royale, la quantité de drogue, contenue dans 122 colis, a été découverte à bord de deux fourgonnettes portant de fausses plaques d'immatriculation, qui ont essayé de forcer un barrage de contrô le au niveau du point kilométrique n 14.

Les passagers des véhicules ont réussi à prendre la fuite, de même que leurs complices qui suivaient, à bord de deux autres voitures portant également de fausses plaques d'immatriculation, le déroulement de cette opération de trafic de drogue.

Les recherches se poursuivent pour l'arrestation des personnes impliquées dans cette affaire liées au trafic internationale de drogue.

Source: www.map.ma

Info Gendarmerie: Saisie d'une importante quantité de marchandises de contrebande à Fes

 

Une importante quantité de marchandises de contrebande a été saisie, jeudi dernier, sur le tronçon autoroutier reliant Oujda à Salé.

Une camionnette a été interceptée par la Gendarmerie Royale de Sefrou, chargée de 710 pneus et de 5.500 poignées de portes en provenance de la contrebande.

Le conducteur a été arrêté et présenté à la justice, tandis que la marchandise saisie et le véhicule ayant servi à son transport ont été remis aux services compétents.

 
 
 
 
 
 
 
Source: www.menara.ma