vendredi 27 septembre 2013

La lutte contre la violence à l’égard des enfants...Rôle De La Gendarmerie Royale


La violence à lʼégard des filles et des garçons nuit à leur santé physique et mentale, déstabilise des cadres dʼapprentissage censés être sûrs et annihile lʼégalité des sexes. Protéger les enfants de la violence dans toutes les sphères de la société peut considérablement renforcer les efforts menés en vue de garantir lʼenseignement primaire universel et la parité des sexes à tous les niveaux éducatifs, de réduire la mortalité infantile et de combattre le VIH/SIDA et dʼautres maladies ...(UNICEF)
RÔLE DE LA GENDARMERIE ROYALE…
La Gendarmerie Royale a amorcé une série de mesures concrètes pour améliorer la protection des enfants contre la violence et dans l’objectif de clarifier son domaine d’intervention dans le processus à savoir :

-Former le personnel (écoute, entretien et droit de l’enfant);
- Créer des espaces d’accueil dédiés à l’enfant ;
- Formation des Officiers de Police Judiciaire Chargés des Mineurs;
- Uniformiser les PV (nature des infractions, informations complètes et précises) ;
- Créer des points focaux régionaux de protection ;
- Etablir des mécanismes d’accueil clairs de coordination avec la santé, la justice, le téléphone vert et les structures d’accueil.

Malgré ces progrès, beaucoup reste à faire pour lutter efficacement contre la violence et de manière générale pour asseoir les droits de l’enfant dans la pratique quotidienne. L’une des principales préoccupations réside dans l’absence d’un système de collecte d’informations et de suivi des cas de violence sur les enfants. L’insuffisance des ressources humaines qualifiées et financières constitue une entrave majeure pour toute politique nationale de prévention et de lutte contre la violence à l’égard des enfants.
De surcroît, les victimes ne connaissent pas les voies de recours qui leur permettraient de faire cesser ces pratiques.
Les enfants maltraités ne savent pas à qui s’adresser ni comment le faire.

mardi 24 septembre 2013

Gendarmerie Royale..Recherche et sauvetage en mer

D’autre part, sur le plan régional, l’engouement croissant de la population marocaine et étrangère touristique vers les activités tourisme de plein air (plaisance maritime, écologique etc.) a poussé la Gendarmerie Royale, dans le cadre de l’exercice da la Police Administrative, à investir fortement dans la formation du personnel spécialisé en la matière et son équipement en matériel adéquat et adapté aux diverses missions d’assistance, de secours et de sauvetage.

La Gendarmerie Royale, en tant que force publique chargée de veiller à la sûreté publique se doit, en tout temps et lieu, de porter assistance et secours à toute personne ayant besoin d’être sauvée.
Afin de mener à bien cette délicate et noble mission, qui a souvent directement rapport avec l’intégrité physique des personnes et leur survie, l’action de la Gendarmerie Royale repose essentiellement sur les unités spécialisées formant le Groupement de Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie Royale, qui a depuis des années, préparé et mis en action des équipes de sauveteurs spécialisés, qualifiés et en mesure de répondre sans délais à toutes les opérations de ce genre.
Au fur et à mesure de leurs diverses interventions, ces équipes ont pu s’acquerir l’estime et le respect de tous les autres intervenants dans ce secteur par leur rigueur, leur discipline, leur disponibilité, leur efficacité et la diversité des domaines où ils ont été appelés à intervenir .

Le sauvetage en mer...
La réglementation internationale fait obligation aux pays côtiers de prêter assistance aux personnes et navires en détresse. La convention internationale de 1979 sur la recherche et le sauvetage en mer incite aussi à une coordination régionale. Pour cela, le Maroc a entrepris, depuis quelques années, une mise à niveau de ses moyens d’intervention et de télécommunication qui s’intègrent parfaitement dans le système mondiale de détresse et de sécurité en mer « SMDSM ».
Il est ainsi utile de souligner que la Gendarmerie Royale , dans le domaine du sauvetage maritime, agit le plus souvent en collaboration étroite avec d’autres intervenants militaires et civils tels que la marine Royale, la protection civile, le ministère des pêches maritimes etc.
Toutefois, la disponibilité totale de son personnel, la diversité de son matériel et la rapidité de l’intervention de ses équipes, font que lors des opérations de recherche et de sauvetage « S.A.R », le groupe d’intervention maritime du G.S.I se retrouve très souvent en première ligne des opérations.

Les bouleversements climatiques et météorologiques observés ces dernières années à travers la planète ayant engendré, dans leur sillage, une multitude de catastrophes  naturelles allant d’inondations plus ou moins importantes à l’enclavement, parfois, de régions entières, ont incité, sur le plan international, les spécialistes des secours et du sauvetage à se pencher sérieusement sur les mécanismes et procédures adaptés et innovateurs en matière de sauvetage, tout genre confondu.

Les opérations de sauvetage en mer
Les interventions en mer sont très diversifiées. Elles pourraient être répertoriées comme suit :
• Sauvetage de personnes suite aux collisions de bateaux ;
• Sauvetage de personnes suite à des incendies déclarés à bord ;
• Sauvetage de pêcheurs artisanaux en détresse ;
• Sauvetage de personnes en détresse à bord de bateaux de croisière ;
• Sauvetage de plaisanciers en détresse ou en difficulté ;
• Sauvetage des accidentés de plongée sous-marine ;
• Sauvetage de baigneurs en danger.

La formation du personnel
Très souvent, les opérations de recherche et de sauvetage en mer ou ailleurs s’exécutent dans des milieux hostiles, inhospitaliers et potentiellement dangereux. Ajouté à cela le caractère toujours urgent de l’intervention du sauveteur ; ce dernier doit impérativement être capable à tout moment d’évaluer les risques qu’il prend, de gérer son appréhension et son stress, de mettre en application ses connaissances techniques et de se surpasser physiquement.
Pour atteindre cet objectif, le gendarme sauveteur bénéficie d’une formation et d’un entraînement adéquats à commencer par sa présélection qui permettra de s’assurer de ses prédispositions aux rudes exigences du métier de sauveteur.
Par la suite, sa formation continue s’étalera sur toute sa carrière, afin de rester opérationnel. Le sauveteur est tenu de s’améliorer en permanence; sa vie et celle des personnes à sauver en dépendent. Ce personnel spécialisé bénéficie d’un grand nombre de stages et formations au niveau national et international, auprès des meilleurs spécialistes mondiaux en la matière.

Le matériel du sauveteur
Sur le plan national, la Gendarmerie Royale est considérée, par les divers intervenants dans ce domaine, comme étant l’une des Administrations les mieux dotées en matériel technique et spécifique au sauvetage.
En effet, le G.S.I depuis des années et afin de maintenir son potentiel opérationnel au niveau souhaitable, s’évertue à s’équiper en permanence en matériel de dernière génération et à former son personnel à son utilisation rationnelle et efficace.
Toutefois, il y a lieu de préciser que le retour d’expérience issu des diverses opérations passées, menées durant des années d’activités, permet aux spécialistes du  Groupement de Sécurité et d’Intervention à adapter le matériel mis à leur disposition aux exigences et spécificités du contexte marocain.

Quelques exemples d’opérations de sauvetage en mer
• En 2008 : Sauvetage de 03 ressortissants anglais à bord d’un voilier en détresse au large de Kénitra.
• En 2009 : Sauvetage de 08 émigrants clandestins subsahariens à bord d’une barque de fortune au large de Ksar Sghir.


En conclusion, il serait tout à fait judicieux de préciser que toute opération de sauvetage, de quelque nature qu’elle soit, reste le fruit d’une situation périlleuse et potentiellement dangereuse. Elle nécessite de la part des intervenants dans ce domaine, une montée en puissance très rapide dans l’intervention, mais sans précipitation, avec des prises de risques bien évalués et jugés à leur juste degré, et des gestes précis acquis grâce à la formation, qui dans sa globalité, découle des expériences passées. Ainsi, sauver une vie humaine n’a pas de prix et mérite bien tous les sacrifices.


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L’accident de la circulation : L’action de la Gendarmerie Royale

Certains usagers de la route, premiers témoins de drames de la circulation qui s’offrent subitement à leurs yeux, se précipitent souvent, en grand nombre, pour porter secours aux victimes. Ils abandonnent ainsi leurs véhicules dans tous les sens, au risque de provoquer d’autres accidents. Ce comportement «passionnel» peut malheureusement être fatal aux blessés, en raison de la méconnaissance - par certains - des notions élémentaires de secourisme. Il peut également entraîner l’altération, voire la destruction totale des traces et des indices nécessaires à la détermination des responsabilités.
L’action de la Gendarmerie, dans le cadre des accidents de la circulation, découle de ses missions principales de police administrative (protection, secours, renseignement…) et judiciaire (enquête). Le premier réflexe des militaires de la Gendarmerie Royale est donc d’alerter les organismes de secours et de se rendre sur les lieux de l’accident le plus rapidement possible. Le nombre d’intervenants, qui peut être limité au départ, monte en puissance au fur et à mesure et ce, en fonction de l’ampleur du drame ou des  perturbations causées au trafic routier.
Le dispositif mis en place a pour objectifs principaux de protéger les victimes, de leur porter secours, de garantir leurs droits (conservation des traces et indices) et de sauvegarder leurs biens contre d’éventuels actes délictueux (pillage par exemple). Cependant, si ces opérations sont citées dans un ordre généralement prioritaire, il n’en demeure pas moins qu’elles peuvent être effectuées simultanément lorsque les effectifs le permettent.

Protéger les victimes…

La protection des victimes est le premier geste effectué par les éléments de la Gendarmerie Royale chargés des constatations, aussitôt arrivés sur les lieux de l’accident.
Cette mesure indispensable leur permet en effet de porter les premiers secours aux blessés, ainsi que de les évacuer dans des conditions optimales de sécurité, de confort et de rapidité. Elle consiste à " couvrir " les lieux de l’accident dans les deux sens en y plaçant, de part et d’autre des panneaux de signalisation et des éléments signifiant aux  conducteurs de ralentir ou de s’arrêter pour éviter que d’autres accidents ne viennent s’ajouter au premier (carambolages) et aggraver ainsi la situation.
La protection consiste également à dévier la circulation - en cas de nécessité absolue - ou à créer un sens alterné. De nuit, cette " couverture " est renforcée par des matériels de signalisation en dotation dans les unités : équipements phosphorescents, projecteurs, groupes électrogènes, triflashes, triangles de sécurité…
La protection des victimes nécessite aussi l’éloignement des curieux, car certains usagers de la route se précipitent, souvent, en grand nombre, avant l’arrivée des enquêteurs, pour porter secours aux victimes, abandonnant leurs véhicules dans tous les sens. Ce comportement, qui peut engendrer un autre drame, peut également être à l’origine de l’aggravation de l’état de santé des blessés, en raison de la méconnaissance - par certains intervenants - des notions élémentaires de secourisme.

Porter secours aux blessés…

Aussitôt les mesures de protection prises, les gendarmes qui sont, en principe, munis d’une trousse de première urgence, peuvent prodiguer les premiers soins aux blessés  en mettant à profit leurs connaissances dans le domaine du secourisme. Ils font, en outre, activer, par le biais de leurs moyens de communication, l’arrivée des secours et  demandent assistance aux médecins éventuellement présents parmi les usagers de la route. Ils veillent également à l’évacuation des blessés, le plus rapidement possible, vers les hôpitaux les plus proches.
En cas d'accident grave ou ayant eu lieu dans des zones d’accès difficile, la contribution de l’hélicoptère sanitaire de l’Arme doit être sollicitée.

Garantir les droits des victimes…

La conservation des traces et indices (traces de freinage, débris, huile, sang...) est un acte essentiel. Il contribue à définir la responsabilité des conducteurs défaillants et partant, à garantir les droits des victimes.
Aussi, même en l’absence de blessés sur la chaussée, les enquêteurs protègent-ils les lieux, le temps de procéder aux constatations d’usage, afin de faire dégager les véhicules le plus vite possible, "… à moins que le procureur du Roi ne désire se déplacer sur place, auquel cas, il faut attendre son arrivée avant de modifier l’état des lieux".
Parallèlement à cela, ils s’attachent à recueillir des témoignages auprès des passagers des véhicules en cause et surtout, des usagers de la route ou d’autres témoins occulaires n’ayant aucun lien avec l’accident. Ceux-ci, plus neutres, peuvent contribuer à la détermination des véritables causes de l’accident et donc, à la manifestation de la vérité. D’autre part, les enquêteurs peuvent, en cas de suspicion d’ivresse chez un conducteur mêlé à l’accident, "…demander au médecin, après avis du procureur du Roi, de procéder aux prélèvements sanguins pour déterminer le taux d’alcoolémie".

Et… protéger leurs biens

La protection des biens des victimes concerne les objets de valeurs, l’argent, les bagages, les marchandises, le véhicule et ses accessoires. Ces biens peuvent faire l’objet de vol, surtout si l’emplacement de l’accident est isolé, particulièrement pendant la nuit.
Pour inventorier tous les objets de valeur et les numéraires des victimes, les enquêteurs procèdent à la fouille corporelle des personnes décédées et des blessés graves, éventuellement en présence de deux témoins.
L’inventaire en est dressé sur le carnet de déclarations. Ces biens seront remis contre décharge au parquet, en même temps que le procès-verbal. Si le blessé est conscient, celui-ci peut garder ses biens. Les objets de valeur et les sommes d’argent trouvés sur les corps des décédés ou sur les blessés ne peuvent, en aucun cas, être remis à leurs familles sans l’accord du procureur du Roi.
S’agissant des marchandises transportées par les véhicules accidentées, celles-ci doivent être mises - en l’absence du propriétaire - sous surveillance, en attendant les instructions du procureur du Roi. Dès que les constatations sont terminées, les véhicules en cause sont mis sous surveillance ou conduits à la fourrière, en attendant leur récupération par les propriétaires ou leurs représentants. Cependant, leur immobilisation provisoire peut être ordonnée par le Parquet, en prévision d’une expertise.
Ainsi les dispositifs mis en place sur les axes routiers en cas d’accidents de la circulation, les déviations ou autres mesures sont entièrement dictés par le souci de protéger le citoyen, ainsi que ses biens, et de lui porter secours dans les meilleures conditions possibles.

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La sécurité publique... Action de la Gendarmerie Royale

La Gendarmerie Royale a été créée par dahir n° 1-57-979 du 26 Ramadan 1376 (Le 29 Avril 1957). Service public à statut militaire, elle prévient et porte secours quotidiennement en tous lieux et au profit de tous les citoyens; elle consacre en effet, tous ses efforts à lutter quotidiennement contre l'insécurité afin de protéger au mieux les personnes et leurs biens, comme stipulé dans son Dahir de création.

Parmi les missions qui lui sont dévolues, celle de police administrative qui se caractérise par un aspect surtout préventif, fondé sur une surveillance continue de la circonscription de compétence en assurant des missions de sécurité publique, privilégiant pour ce faire le contact permanent avec la population. Cette brève introduction concerne évidemment les situations pouvant être qualifiées de normales ou d'ordinaires.
Lors d'événements de grande ampleur et notamment les catastrophes naturelles, la Gendarmerie Royale adopte, dans la continuité de sa logique doctrinale, un ensemble de mesures subsidiaires pour continuer à assurer la protection des personnes et des biens. Celles-ci s'inscrivent dans le cadre de la police des calamités publiques.
Le présent article vous propose de passer en revue le rôle attribué à la Gendarmerie Royale dans l'éventualité de telles situations, puis les actions entreprises lors d'intempéries en s'appuyant sur les cas des régions du Gharb et des Haut et Moyen Atlas.

ACTION DE LA GENDARMERIE ROYALE DANS LE CADRE DE LA GESTION DES CATASTROPHES.

Son action s'inscrit pleinement dans le cadre de la police administrative, la Gendarmerie Royale participe quotidiennement à la prévention des événements calamiteux en assurant l'exécution de mesures préventives en collaboration avec les autorités administratives.
Missions majeures dans le cadre de la police des calamités publiques
Dans ce contexte particulier d'intervention, elle exerce, dans le cadre d'un dispositif national, les quatre tâches génériques suivantes:
l'alerte et le renseignement: Elle est chargée de renseigner les autorités et d'alerter les organismes de secours dés la connaissance de la calamité, pendant la durée de l'intervention et dés la fin de l'événement;
le maintien de l'ordre: Elle assure un service de régulation de la circulation et met en place un service de protection et de sécurisation de la zone de la catastrophe;
le secours et la protection: elle assure le secours aux blessés et aux personnes sinistrées ou en péril dés son arrivée sur les lieux et garantit la protection des personnes et des biens;
la police judiciaire: Elle détermine les responsabilités et les droits de chacun par l'établissement d'une enquête judiciaire. Cette situation prévaut surtout en cas de catastrophe d'origine technologique.
L'organisation adoptée sur le terrain en ces circonstances répond à certains critères en fonction du type de catastrophe et de sa gravité. Il faut signaler, à ce titre, que les gendarmes sont toujours les premiers à être sur le terrain, et les derniers à quitter les lieux.
Par ailleurs, la Gendarmerie Royale, dés la connaissance de l'événement, mobilise d'urgence, selon une logique de montée en puissance rapide, les moyens dont elle dispose.
L'apport du vecteur aérien, dans ces cas, reste un moyen très sollicité dans le cadre du sauvetage, du secours et de l'approvisionnement des douars enclavés par la neige ou par les eaux lors d'inondations.
Participation au sein des dispositifs nationaux et régionaux
La gestion d'un événement calamiteux nécessite des moyens importants, surtout si ce dernier est d'ampleur nationale ou régionale. Dans ce cadre, et afin de réduire les conséquences de certains aléas comme les inondations ou les vagues de grand froid accompagnées de chute de neige, il convient d'anticiper en matière de protection et de sécurité. C'est ainsi, que la Gendarmerie Royale est présente au niveau du Ministère de l'Intérieur dès l'activation du Comité National de Coordination et de Veille lors d'intempéries et au niveau de tous les Postes de Coordination installés à l'échelon des Wilayas et Provinces. Travaillant en étroite collaboration avec le Poste de Commandement Opérationnel de la Gendarmerie Royale mis en place lors de tels événements au sein de l'Etat-Major, les unités territoriales informent pour leur part en permanence sur l’évolution de la situation et transmettent aux départements ministériels concernés tout renseignement utile.
Après avoir défini sommairement les attributions majeures incombant à la Gendarmerie Royale dans le cadre de la gestion des catastrophes naturelles, il serait intéressant de mettre en exergue la portée de ces actions lors des dernières intempéries qu’a connu notre pays, et notamment les inondations et enclavements des populations occasionnés par de multiples raisons.

ACTION DE LA GENDARMERIE DANS LE CADRE DES INONDATIONS

Actions préventives
Dés que l’alerte prévisionnelle a été donnée par la météorologie nationale, la Gendarmerie Royale a entrepris un ensemble de mesures préventives rentrant dans le cadre de ses prérogatives; il s’agissait d’assurer notamment des missions de surveillance, de renseignement concernant la situation du moment et de sensibilisation de concert avec l’autorité locale des populations situées dans des régions pouvant présenter des risques majeurs. Cette action est corroborée également par la mise en place d’un dispositif à l’échelon de toutes les unités territoriales, chargé tout au long des intempéries, de surveiller le niveau d’eau des barrages (taux de remplissage, débit des lâchers, apport en eau, côte atteinte par rapport à la cote d’alerte...) et celui des cours d’eau, particulièrement au niveau des points éventuels de débordement afin de déclencher l’alerte le cas échéant. C’est ainsi que plusieurs patrouilles, dotées de moyens radio, ont été déployées en permanence au niveau de ces différents points. La période pluviale de cette année a été marquée par la crue simultanément de 23 oueds, qu’il fallait surveiller en permanence.

La surveillance des voies de communication
La Gendarmerie Royale est une force publique particulièrement chargée de la sureté des campagnes et des voies de communication. A cet effet, et dès le début des intempéries, elle a renforcé davantage son dispositif habituel par des patrouilles mobiles afin de s’enquérir de l’état des routes. Ainsi, il est à signaler que lors du mois de janvier dernier, 64 interruptions ont été enregistrées au niveau de 07 routes nationales, 16 régionales et 34 provinciales. Cet état de fait a nécessité le déploiement de gendarmes à même d’assurer la régulation de la circulation lors des déviations éventuelles mises en place suite à l’endommagement ou aux dégâts importants subis au niveau des routes. Des déviations de circulation ont également été mises en place à la suite des fortes chutes de neige rendant impossible la circulation.

Déplacement des populations, sécurisation des centres d'accueil et suivi de la situation.
La Gendarmerie Royale a contribué, lors de l'évacuation des populations sinistrées dans la région du Gharb, par le déploiement de moyens matériels et humains conséquents.
S'inscrivant dans le cadre de sa mission, elle a sécurisé, régulé et encadré en collaboration avec les autorités locales responsables, l'opération d'évacuation des sinistrés vers des centres d'accueil et d'hébergement mis en place suite aux inondations dans cette région.
Ainsi, 6685 personnes ont été évacuées et hébergées au niveau de 13 centres relevant des Provinces de Kenitra et de Sidi-Kacem. A ce titre, la Gendarmerie Royale s'est chargée de la sécurisation de ces centres, notamment en assurant ces missions de police administrative et judiciaire afin de veiller au respect de la loi à l'intérieur des sites.
Des postes de Gendarmerie Royale ont été créés in situ pour la circonstance.
En plus du suivi effectué et du recensement des populations sinistrées quotidiennement établi, la Gendarmerie Royale a également veillé au bon déroulement des distributions de vivres effectuées au profit des sinistrés dans les centres d'accueil et au niveau des douars d'origine après que certains citoyens aient quitté volontairement vers ces derniers.
Enfin, dans le cadre du suivi de la situation, une attention particulière a été accordée aux écoles et établissements scolaires touchés par les intempéries qui ont suspendu les cours; une situation régulière était transmise au ministère de tutelle. A signaler qu'au niveau des centres d'accueil de Kenitra, une école de campagne sous tentes a été mise en place pour assurer la continuité des cours au profit des enfants des sinistrés hébergés.

 https://sites.google.com/site/gendarmerieroyale1/la-securite-publique-action-de-la-gendarmerie-royale

vendredi 20 septembre 2013

Gestion des catastrophes naturelles : l’autre mission de la Gendarmerie Royale


La Gendarmerie Royale Marocaine a contribué, aux opérations de secours et de sauvetage lors des différentes catastrophes naturelles en mobilisant tous ses moyens humains et matériels.

Outre son caractère de force publique et son déploiement sur l’ensemble du territoire national, La Gendarmerie Royale Marocaine est souvent sollicitée lors des catastrophes naturelles en vue de venir en aide aux victimes, protéger les biens et préserver La sécurité publique.


La Gendarmerie Royale Marocaine est ainsi intervenue lors du séisme d'Agadir (29/02/1960), celui d’Al Hoceima (24/02/2004) outre son intervention pour le désenclavement des régions bloquées par les chutes de neige (douars de Zarkane, Tinatamine, Tfraout et Imider dans la Province d'Azilal situés dans le Haut-Atlas…)

La Gendarmerie Royale Marocaine toujours au-devant des rangs
Lors d’un tremblement de terre catastrophique qui a fait 629 morts et plus de 926 blessés, 15230 sans abri et 2539 maisons se sont effondrées, les unités de la Gendarmerie Royale Marocaine sont intervenues avec célérité pour sauver les sinistrés et déblayer les décombres.

En effet, suite à ce désastre naturel, la gendarmerie royale a mené, parmi tant d’autres, les missions suivantes :
• Secours aux sinistrés :
Les éléments de la gendarmerie royale, aidés par leurs équipes cynophiles, ont contribué aux premières opérations de sauvetage des sinistrés et de sécurisation des biens. Dans le cadre de cette action, les moyens aériens de cette institution ont effectué 65 missions de recherche et 8 opérations d’évacuation sanitaire.
Les équipes héliportées ont soigné 40 personnes.
• Aide à la population :
Les moyens héliportés de la gendarmerie royale ont participé efficacement à la distribution des aides humanitaires, notamment dans les zones difficilement accessibles par voie routière. Ainsi, 256 points ont été ravitaillés et 243,54 tonnes de vivres, 982 tentes, 9194 couvertures et 764 matelas ont été distribués.
• Sécurité :

Pour ce qui est des fortes chutes de neige ayant marqué plusieurs régions du pays, la gendarmerie royale a contribué au désenclavement des régions touchées par les intempéries.

La gestion des opérations sur le terrain
La Gendarmerie Royale constitue un noyau essentiel dans le système national de gestion des catastrophes naturelles. A ce titre, les actions entreprises par la Gendarmerie Royale dans la gestion des risques naturels ne sont qu’une forme particulière de sa contribution à l’exercice de la police administrative.

La Gendarmerie Royale a également pour mission l’élaboration des plans d’intervention qui sont actualisés et modifiés en cas de nécessité.

S’agissant du volume et de la nature des moyens introduits dans les plans d’intervention, ils dépendent de l’ampleur de la catastrophe et de ses répercussions sur les personnes et leurs biens ainsi que sur l’environnement.

Outres les opérations de secours et de sauvetage, la Gendarmerie se charge de fournir les moyens d’exploration maritime et aérienne, l’organisation de ponts aériens et l’exécution des missions de secours par avions et hélicoptères.

Les éléments de la Gendarmerie royale assurent en outre les premiers soins d’urgence, l’approvisionnement en énergie, en moyens nécessaires à l’ouverture de voies et routes, l’acheminement des aides alimentaires et la préservation de la sûreté publique.

Le Criquet, une menace potentielle à combattre ….Rôle de la Gendarmerie Royale


Notre pays a connu plusieurs invasions acridiennes depuis 1780. Ce phénomène a pris de l’ampleur au 20ème siècle avec cinq longues périodes successives dont la plus importante - de 1987 à 1989 - a nécessité la mobilisation de moyens humains, matériels et financiers considérables. Autrement les conséquences économiques et écologiques auraient pu être dramatiques, surtout quand on sait qu’un Km2 d'essaim dense compte environ 50 millions d'insectes pouvant ravager quotidiennement prés de 100 tonnes de végétaux. Aussi les opérations de lutte chimique intensive demeurent-elles, jusqu’à présent, le seul moyen efficace de lutter contre ce fléau.
Toutes les composantes de l’Etat participent à cette véritable guerre contre les acridiens dans le cadre d’une stratégie globale. Celle-ci étant basée sur la prévention par le biais d’une prospection continue du territoire national et grâce, également, à la formation du personnel, la réalisation et le maintien à niveau des moyens matériels adéquats ainsi qu’ à la coopération internationale.
Au niveau opérationnel, la stratégie adoptée et à laquelle participe l’Arme aux cotés des différentes composantes des Forces Armées Royales et divers autres organismes, est fondée sur la défense d’un tracé de trois lignes principales: une ligne constituant le premier front au plus proche des frontières, une seconde en avant des zones de culture et une troisième proche, de celles-ci.
Les opérations de lutte se déroulent sous le contrôle du Poste de Coordination Central National dirigé par Monsieur le Général de Corps d’Armée, Commandant la Gendarmerie Royale. Le PCC coiffe un Centre National de lutte antiacridienne, des centres régionaux, des sous-postes ainsi que des unités opérationnelles.
Ce dispositif dispose de moyens humains et matériels terrestres et aériens, dont ceux de la Gendarmerie Royale, qui conjuguent leurs efforts pour une prospection continue et efficace. Celleci se base aussi bien sur des technologies de pointe, telles que la télédétection spatiale et aérienne ainsi que sur les techniques traditionnelles, motorisées ou pédestres.
La phase de traitement, quant à elle, engage des moyens gigantesques et s’étend à plusieurs pays africains amis, dans le cadre d’une collaboration sincère et fructueuse qui a permis de juguler, à temps, la dernière invasion qui aurait pu avoir des conséquences fâcheuses sur notre économie et celle de la région.
Aussi, la contribution de la Gendarmerie Royale à la préservation des acquis agricoles de nos concitoyens et de leur environnement naturel rentre -t-elle dans le cadre du développement humain, initié par SM Le Roi que Dieu assiste et qui vise à élever nos compatriotes aux niveaux social, culturel et économique auxquels ils aspirent.

https://sites.google.com/site/gendarmerieroyale1/le-criquet-une-menace-potentielle-a-combattre-role-de-la-gendarmerie-royale

mardi 17 septembre 2013

Gendarmerie: Saisie de 3.700 kilos de haschich et fuite des contrebandiers à Oujda

publié le 17 sept. 2013 03:39 

Quelque 3.700 kilos de chira ont été saisis, le matin du vendredi dernier, 13 septembre, par les éléments de la gendarmerie royale d’Oujda, à quatre kilomètres au nord de la ville d’Ahfir à destination de Saïdia, apprend-on d’une source judiciaire.
La même source a précisé que la drogue était dissimulée dans deux voitures, une Mercedes et un Renault Espace, portant toutes les deux de fausses plaques minéralogiques.
Toujours selon la même source judiciaire, les contrebandiers qui étaient à bord des deux voitures avaient l’intention de traverser un barrage de contrôle dressé par les limiers de la gendarmerie royale de la ville d’Oujda sans attirer l’intention. Seulement, les limiers les ont repérés.
Et une course-poursuite qui s’est engagée entre les gendarmes et les trafiquants. Ces derniers ont fini par abandonner leurs deux voitures pour s’enfuir à travers les champs de la région. Les investigations se poursuivent encore pour identifier les mis en cause.

aujourdhui.ma

mercredi 4 septembre 2013

الدرك الملكي بطاطا يتلف كميات كبيرة من مخدر "الشيرا"







  قامت عناصر من الدرك الملكي بإقليم طاطا مؤخرا باتلاف وإحراق حوالي 668 كلغ من مخدر الشيرا التي تم حجزها على ثلاث مراحل خلال السنة الجارية بمركز فم زكيد (150 كلم عن طاطا).


    وتندرج عملية إتلاف هذه المخدرات، التي تم إحباط محاولة تهريبها بفضل جهود مصالح الدرك الملكي والقوات المسلحة الملكية المرابطة بالخط الأمني الحدودي مع الجزائر، في اطار مكافحة جرائم تهريب المخدرات.




     وقد تمت هذه العملية تحت إشراف لجنة مكونة من ممثلين عن النيابة العامة والدرك الملكي والقوات المسلحة الملكية والصحة والسلطة المحلية.


المصدر: http://baninews.net